samedi 21 novembre 2009

Mon père. Nombreuses conversations qui ne mènent à rien, comme des promenades sans but. Ne voit toujours les errements familiaux, ni les siens ni ceux d'autres personnes, donc aveugles à tous dysfonctionnements. Autant dire que pour lui tout va bien.

Résultat, je me demande souvent pourquoi être le seul à me plaindre et à dénoncer des faits, des paroles ou des attitudes qui ne gènent personne, et pas lui. Il ne voit par exemple pas à quel point mon frère est injuste et agressif envers son épouse. DOnc, il ne lui reproche pas des critiques qu'il ne voit pas. Moi, je trouve mon frère hypocrite et faux, mais je suis le seul.

Lorsqu'un mensonge est cru, il finit par devenir une vérité : les mensonges répétés de mon frère et de son épouse altèrent l'image de mon père dans sa propre famille ; mais mon père ne le voit pas et refuse de le voir. Au final, je finis même par douter de mes propres perceptions.

Comme j'habite loin, et que je suis tout ceci de loin, j'en viens à me demander l'intérêt de m'en mêler et je suis de plus en plus extérieur à tout ça. Et qu'est-ce que cela change ? Rien. Donc, avais-je raison de fustiger les mensonges de mon frère ? Non, puisque ne pas les fustiger ne dégrade pas la situation.

Et on peut même aller plus loin : en révélant les mensonges de mon frère, et en insistant trop dessus, je pourrais séparer mon père de mon frère : mon père serait triste, et il m'en voudrait... Il verrait les torts de mon frère, mais il m'en voudrait d'avoir été le révélateur...

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