mercredi 28 juillet 2010

Julio Argenté, encore un qui me donne du fil à retordre




J’ignore si, tout comme moi, hier soir, vous attendiez le retour de MarcO et de sa merveilleuse émission T’empêche tout le monde de dormir avec impatience.

M’étant donnée corps et âme à Koh Lanta (où l’absence de Grégoire se fait terriblement sentir, tant pis, on se console avec Kevin), j’avais omis après être retournée sur mon pc pour répondre à la foule de gens qui m’avait parlée, de zapper sur la 6. J’ai donc râté le début et puis soudain, dans un élan de remise en marche de mon cerveau je me suis dit « putain de merde y’a Fogiel », le tout en poussant violemment ma chaise et en sautant dans mon lit pour saisir ma télécommande (j’ai une chambre très fonctionnelle).

Après cette mise en situation, je dirais même cette mise en abîme, je me dois de rentrer dans le vif du sujet, la personne qui m’a poussée à saisir mon clavier lorsque je l’ai vu apparaître sur mon écran : Julien, mon beau, mon blond cendré, mon (oui c’est le mien d’abord) Julien Doré.

Suite à son couronnement de Nouvelle Star et surtout (SURTOUT) à ma vie si mouvementée, j’avais quelque peu abandonné son actualité et tout ce qui le concernait, voyant tout de même sur Myspace (ma nouvelle façon de voir et de penser) qu’il avait cédé à la vague commerciale en sortant son single « Moi Lolita » qui n’a plus aucun cachet depuis que « l’aphorisme, dadaïste de mon doux phénomène » a été évincé des paroles suite à un refus catégorique de Mylène Farmer, cette grosse conne et sa voix inaudible.

Que vois-je donc alors en zappant sur M6 ? Et bien Julien et sa nouvelle coiffure qui me fait penser à une vague sur l’océan pacifique en plein été (comme c’est romantique, bien que je n’ai jamais vu de mes propres yeux l’océan pacifique), coiffure à laquelle j’adhère totalement contrairement à certains sms crevards qui n’ont rien d’autres à foutre que de faire du hors forfait et de niquer leur crédit sms pour lui dire « belle voix mais coiffure à chier » ou encore bien d’autres réjouissances que je préfère ne pas mentionner par respect pour leur auteur.

Julien arborait donc fièrement un petit pull violet sans manche par dessus sa chemise, qui, par contre cette fois-ci, ne lui donnait aucun cachet (je n’apprécie guère les hommes blonds qui portent du violet). Accrochée à chacun de ses mots et à ses lèvres, j’ai repensé à ses débuts au casting de la NS lorsqu’il portait casquette et moustache, et je n’ai pu m’empecher de penser qu’il avait quelque peu saisi la grosse tête, que dis-je, le melon.

Je pense qu’il n’y a pas trop de quoi, connaissant la moyenne d’âge de ses fans. A ses tous débuts, pensant être unique au monde, je me disais que j’étais la seule à qui il plaisait, force fut de constater qu’il a réussi à séduire cette nouvelle vague de petite connes qui aiment les dandy foufous, mince alors Margaux, t’as pas encore tout saisi de la vie, elle a encore foule de choses à t’apprendre (- mais je n’en doute pas).

Oui donc le sujet n’était pas un débat sur les petites poufiasses (je vois déjà venir ceux qui vont me dire que j’en suis une) mais la présence de Julien Doré et de ses yeux bleu océan voire même turquoise dans lesquels je me noie chaque fois, chez mon ami Fogiel (nan j’le connais pas personnellement mais je suis sure que c’est un type bien et super intéressant, bien que trop coincé et qui refuse de danser avec Mya Frye). Présence qui ralluma ma flamme et mon engouement pour cet individu qui se la péte un peu trop à mon humble goût mais qui pourtant ne cesse de m’envoûter.

Je dirais donc que jusqu’à hier, je n’avais regardé son clip qu’une seule et unique fois. Suite à sa vision, je dois avouer que j’ai cédé à la tentation de me procurer par des moyens qui resteront secrets, la version single de Moi Lolita et que je ne cesse de me la passer en boucle tellement la voix de ce type à un effet , tout comme le gingembre (enfin c’est ce qu’on dit), aphrodisiaque.

Julien tu ne cesseras donc de me poursuivre et de me hanter, la coupe de ta barbe sur la photo me rend toute chose, oui, je suis fétichiste des barbes et je me dois de l’assumer. Il paraît que tu sors avec je ne sais pas trop qui, si jamais tu as un créneau entre midi et deux, n’oublie pas que je suis totalement disponible et ouverte à toute proposition (aussi indécente soit elle).

P.S : ta version piano – xylophone – yeux fermés (quel gâchis quand on a les tiens) de Lolita ne m’a fait aucun effet, je suis pourtant dans une période propice à ressentir de vives émotions.

dimanche 25 juillet 2010

On dit que certaines passions sont trop envahissantes

(il en manque quelques unes, détail qui a son importance)


S’il y a bien un domaine auquel je consacre trop d’argent (et de temps) ce sont, vous l’aurez deviné, les chaussures. Quand je sais que j’ai des sous sur mon compte, j’ai tendance à les claquer n’importe comment et souvent dans des trucs immondes que je ne mets quasiment jamais.

Il en est de même pour les chaussures puisque rien qu’en regardant l’image on peut se rendre compte à quel point la plupart sont horribles et ne vont avec rien. Au lieu d’acheter des basiques comme par exemple des ballerines ou des converse noires, non, moi, je préfère acheter des trucs immettables comme les petites rouges à pois blancs (qui sont abominables, je le conçois) ou encore des trucs multicolores à cœurs (achat bien trop compulsif) qui te niquent les pieds car elles sont super mal faites par des petits enfants transformés en esclaves pour l’occasion dans des pays du tiers monde, j’ai honte.

Il y a à peine encore 2 ou 3 ans, les seuls chaussures que je concevais de mettre n’étaient autre que des baskets de cul terreuse, mes seules références étaient FOOT LOCKER ou bien encore COURIR, réputés pour leur allure féminine, ça va de soi. J’ai voué un culte aux MOSTRO de puma qui sont comparables à des chaussons difformes, aux Air Max de Nike, aux SUPERSTAR d’Adidas (les biens basiques à bandes bleu ciel) et plus récemment aux Asics (je les ai tout de même gardées sous le coude pour mes sorties cyclistes). Aaah j’ai même eu des chaussures de boxe Adidas (alors que je ne fais pas de boxe), je me trouvais super stylée avec mon pantalon coupe droite rentré dedans.

Bref, moi aussi j’ai été une grosse beauf, moi aussi j’ignorais l’existence de la mode et de tous les codes vestimentaires, moi aussi j’ai habité en pleine campagne et fréquenté un collège et un lycée perdu au fin fond de rien.

Je ne dirai pas que ça s’est grandement amélioré mais désormais j’essaie de faire des efforts et de ne plus m’accoutrer tel un bonhomme, d’où ce fort engouement pour les chaussures à moins de 30€ qui apparaissent sous mes yeux dès que je fais un petit tour dans les contrées lutéciennes.

J’ai pas de conclusion.

Juste une question qui me taraude depuis pas mal de temps : comment marche-t-on avec des talons ?

mercredi 21 juillet 2010

Depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, me trottait dans la tête l’idée d’écrire un article sur les méthodes d’accostement (un petit néologisme pour la route) ou de drague (soit dit en passant gravement pathétiques) des mâles en chaleur de Paris et sa région, sujet auquel il est important de s’intéresser quand on sait tout ce que l’on peut recencer comme exemples flagrants.

Pour m’adonner à ce périple, rien de plus simple. Par ici, pas besoin d’être un canon de la beauté ou de ressembler à Marion Cotillard pour être victime de tels comportement saugrenus. Il suffit d’être un temps soit peu féminine et de gambader dans la rue pour se faire héler ou interpeller.

Je ne sais pas si c’est le destin (de Lisa) qui a voulu ça, mais aujourd’hui, alors que je suis descendue de mon immeuble avec l’idée d’écrire sur le sujet, sans doute au summum de ma beauté extraordinaire (qui n’est pas mise à profit dans ma classe puisque malheureusement dénuée d’homme), je fais quelques pas et deux jeunes gens âgés d’à peine 15 ans se mettent à me dire « hey t’es trop belle ». Comme je suis une grosse conne et que tout le monde le sait et que je ne cesse de le revendiquer, je ne prends pas la peine de leur répondre ou de leur dire merci (ba quoi je vais pas dire merci) et ces deux petits enfoirés, blessés dans leur amour propre, de me répondre « nan mais en fait t’es trop moche mouahahaha ». Ouai genre en fait t’es trop véner parce que je t’ai méchamment crampé, hein mon petit.

Et le type (enfin un des deux) rajoute « on voit ton cuuuuuuul, on voit ton cuuuuuul » en espérant que je me retourne. Je vois pas comment on pouvait voir mon cul étant donné que j’avais un trench. J’ai tout de même douté un instant du fait que j’avais une jupe non des plus longues et puis non, ce n’était pas possible.

Je continue donc mon périple, j’ai encore droit à un « t’es trop belle » de la part d’un scootereux qui attendait devant la pharmacie (je crois que ma frange a un effet hormonal, à moins que ce soit mon vernis rouge que j’ai ressorti du placard). Bref, pas de dépassement de soi de la part de ces garçons qui n’ont pas cherché à faire dans l’original.

Mais, et là ça devient plus intéressant, j’ai relevé moult autres façon d’accoster une nana par chez moi.

Celle qui revient le plus souvent actuellement, que je sois rue de Rivoli ou dans le centre ville de Noisy le Sec, est grandement inspirée d’un certain Tarkan, qui nous avait ravi les oreilles autrefois avec son fabuleux tube interplanétaire nommé « Kiss Kiss ». Si vous vous souvenez de cette merveille musicale, vous n’aurez sans doute pas oublié les fameux bisous qu’on entendait après le « hamlakebidasnaahahaha, hamlakebinasnoubenaahahahaha ». C’est donc ce que l’on peut appeler un dubble poutou.

Et bien maintenant, pour faire comprendre aux filles qu’elles leur plaisent, les damoiseaux utilisent cette méthode fantastique, du moins c’est celle à laquelle j’ai été conviée plusieurs fois. Des mecs tout à fait respectables se mettent soudainement la bouche en cul de poule et use à outrance de ce phénomène, pensant que ça les rend plus séduisants à mes yeux.

On a plus simplement la méthode du « hey silteplé madmoizelle t’as pas l’heure sur toi ? ». Donc je regarde ma montre et je vois que ce pauvre type a son portable dans la main, donc je me vois dans l’obligation de lui répondre « t’as l’heure sur ton portable si je ne m’abuse ». « Ah ouai mais en fait t’es trop belle t’es la plus belle femme du monde fallait que je te le dise ton copain doit être trop content, préviens moi quand il te quitte je t’attendrai ».

Ok ba lave toi les dents au préalable et rachète toi une gueule, on verra ce que je peux faire pour toi par la suite.

Ensuite qu’est ce que j’ai d’autre en magasin ? Le clochard qui vient me demander une pièce de 1 ou 2€, un ticket resto ou un ticket de métro, pour enfin me dire « nan mais c’est pas grave parce que t’es magnifique » (suivi encore une fois de ton copain doit être super content et préviens moi par la suite etc etc …). Tu risques d’attendre un petit bout de temps mon ami seudeufeu.

Plus simplement dans le train (pas dans le métro, j’sais pas pourquoi), y’a le mec qui t’a cramé quand il est arrivé et qui s’assoit l’air de rien à côté de toi, qui doit prendre sur lui pendant 2 minutes parce qu’on voit qu’il se concentre et qu’il devient un peu rougeaud, puis soudain, dans un élan d’audace, te sort avec un air faussement cool, un « euh salut, on peut discuter ». « Ba en fait là je lis, puis j’ai pas trop envie ». « Nan mais c’est pas grave on fait connaissance quand même euh tu vois quoi ».

Dans mon immense bonté je commence à parler au type en question. Il te demande (et ce de manière très précise et hiérarchisée) : ton nom, ton âge, ce que tu fais, le style de musique que t’écoute. Pour prouver à quel point je me désintéresse totalement du mec je réponds à ses questions (il se peut d’ailleurs souvent que je m’appelle Manon) mais ne lui dis jamais « et toi ». Le mec, toujours pas abattu par tant d’égoisme de ma part, continue quand même son petit bonhomme de chemin en ma compagnie, pendant que mon Ipod est en pause et ne demande qu’une chose, reprendre lui aussi la piste sur laquelle il s’était arrêtée. Arrivés à notre terminus, il finit par prendre son courage à deux mains et me dire « et euh sinon t’as un numéro de euh téléphone ? ». « Ouai j’en ai un mais je pense pas que mon copain apprécie vraiment ça ». « Putain mais pourquoi tu m’as pas dit tout de suite que t’avais un copain ». « Ba tu me l’as pas demandé, j’ai pas vu l’intérêt de le dire ». « Rahh mais je t’aurais jamais parlé sinon ». « Ah ba c’est con ». Et le mec se barre limite en courant tellement il s’est mis minable.

Je tiens à préciser que toutes les situations mentionnées ci-dessus se sont déroulées en présence de gros laidrons atteints d’un fort taux de mocheté infâme, ne vous attendez pas à un sosie de Paolo Nutini mais plutôt à un sosie de Faf Larage, et ce en bien foiré (alors imagine ce que ça donne Faf Larage en foiré).

Sinon ce soir, sur le chemin du retour après une dure journée de fac, un vieux d’une 65aine d’années, armé de sa clope, m’a dit « Bonsoir ». Je ne le connaissais bien sûr ni d’Eve ni d’Adam. Voilà une méthode plus classe pour accoster, prenez en de la graine. Simple, clair, efficace et qui n’engage à rien. La preuve, je lui ai pas répondu.

mercredi 14 juillet 2010

Sur l'écran noir de mes nuits blanches, Où je me fais du cinéma, Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois, Je recommence la séquence, Où tu me tombes dans les bras...

Il est une chose dont on ignore l’existence si on ne se fie qu’à mon blog et qu’on pense que mon seul hobby (j’adore ce mot), je dirais même ma seule passion « concrète » est d’admirer les spécimens fort potables (et il sont rares) de la gent masculine. Et bien non, je me dois de briser ce tabou, que dis-je, ce non-dit, dans ma vie il m’arrive de porter un intêret à des choses plus vastes et plus enrichissantes.

Je vais donc vous confier aujourd’hui mon petit secret à moi, outre le fait d’être mélomane (ça dépend le point de vue de celui qui juge ce que j’écoute, bien entendu) je suis aussi CINEPHILE (tout du moins j’aime le 7e art, pour ne pas heurter les pointilleux(ses)).

OUAAAAAAAAAHOU, je l’ai dit. Oui, en effet, je consacre beaucoup voire énormément de mon temps à mater des films. Mais attention, qui dit être cinéphile (!) dit aller au cinéma. Les salles obscures doivent donc me supporter au moins une fois par semaine, armée de ma carte UGC que je ne cesse de cramer. (19,80€ / mois, autant de film que tu veux, c’est vite rentabilisé).

Pour ma part, j’suis très chauvine, j’aime que le cinéma français. Tout le monde dit que le cinéma français ne vaut plus rien et ba moi je dois pas être très difficile, parce que je me contente que de ça. J’aime les acteurs français, j’aime les jeunes talents dont beaucoup disent qu’ils ne valent rien et j’aime les films où il ne se passe quasiment rien si ce n’est des scènes de vie quotidiennes et un peu de mélodrame, j’suis donc ravie de ce qu’on m’offre actuellement (ou presque). J’suis même allée voir « 3 amis », c’est pour dire, il m’en faut peu.

A de rares exceptions près pour aller voir des petites bouses romantiques américaines du genre « Le gout de la vie » ou encore des trucs bien chelous comme « Si j’étais toi » avec David Duchovny (oui oui, il a fait autre chose que X-Files), d’ailleurs je vous le conseille (en V.O), ça m’a bien plu. J’aime aussi les films anglais avec Hugh Grant, je vais pas vous le cacher, j’suis super clichée.

Outre le cinéma, j’ingurgite aussi beaucoup BEAUCOUP de films avec mon portable sur les genoux, j’suis un peu une folle, j’le reconnais (des fois même je rentre du cinéma et je m’installe devant mon pc pour regarder un autre film, c’est une drogue).

Donc là vous vous demandez un peu pourquoi j’écris ça et où je veux en venir, tetete, on y vient, patience my dear, tout vient à point qui sait attendre.

En tant que détentrice de la carte UGC (pour les non initiés, la carte UGC c’est une carte qui te permet d’aller de manière illimitée dans tous les cinémas UGC, MK2 (et même au Grand Rex) de Paris et sa banlieue sans faire la queue puisque t’as une magnifique machine où tu sélectionnes ta séance et ton film (ouah c’est trop fresh up), d’ailleurs vous aurez de fortes chances de me croiser à Bercy Village, à Rosny, à Opéra voire même à Chatelet si vous êtes un parisien cinéphile tout comme moi (je révèle vraiment toutes mes p’tites habitudes, c’est pas bien)), je me tiens informée des avants premières qui auront lieu sur Panam (j’la joue d’jeuns pour changer un peu) et la semaine dernière, j’ai vu qu’il y aurait la before first (j’sais pas si ça existe, j’suis pas non plus anglophone, faut pas trop m’en demander) du film intitulée « Deux vies plus une » avec la pas très charmante mais néanmois talentueuse Emmanuelle Devos, Gerard Darmon (que j’aime plutôt pas mal bien beaucoup) et Jocelyn Quivrin (mon dernier kiff du moment découvert dans Jacquou le croquant au côté de Gaspard puis ensuite dans 99F dans le rôle de Charly le foufou).

Donc moi en tant que fille un peu neuneu, j’adore voir les « stars » en vrai, j’suis trop timide pour aller leur parler (exception faite pour José, accolyte de Franck Dubosc dans les « Pour toi public », j’sais pas ce qui m’a pris j’l'ai vu j’ai su que fallait qu’on se parle, je garde d’ailleurs son autographe bien au chaud) mais j’aime bien savoir que le temps d’une soirée j’aurai été à leurs côtés, c’est con mais c’est comme ça, n’oublions pas que je suis de la génération boys band et que j’ai tendance à être groupie très facilement.

Donc revenons à mon avant première, quand j’ai vu que c’était en présence des acteurs, ni une ni deux je réserve ma place sur eul’ web (accent du nord rien que pour vous) et je suis toute contente parce que je sais que je vais voir des gens connus.

Hier soir je suis donc allée y assister, et là, tadadaaam, il n’y avait ni Gerard Darmon, ni Jocelyn Quivrin. Ma déception fut des plus grandes. Mais pendant l’attente de la diffusion du film, alors que j’étais assise dans mon fauteuil rouge, j’ai eu tout le temps d’apprécier à leur juste valeur les gens présents dans le public. Soudain, je suis persuadée que j’ai vu un personnage qui ne m’est pas inconnu, voire plusieurs, à quelques mètres de moi. Comme je suis très réactive, je dis à ma mamoune, sans retenue : « heeeeeey mais putain c’est Arthur H ». Ma mère étant une inculte, je me sens très seule car elle ne voit pas à quoi ressemble Arthur H. « Mais si, c’est le fils de Jacques Higelin ». Réponse « nan mais Margaux t’es tellement persuadée qu’à une avant première y’a des gens connus que t’en vois partout« .

C’est alors qu’une femme un peu plus cultivée que ma mère (ça lui fera plaisir quand elle lira) s’exclame derrière moi et dans mon oreille « mais si, vous avez raison, c’est ARTHUR H !!! ». Tiens allez prends ça Cathy. Ma mère s’est à son tour prise au jeu « ba dans ce cas là le type chauve là bas c’est Michel Jonasz ».

Je me vois dans l’obligation de lui dire « nan mais là c’est toi qui déconne ». (j’ai oublié de préciser qu’en rentrant dans la salle j’ai failli me cogner dans Valérie Benguigui, encore une fois m’a mère ne l’a pas vue et ne m’a pas crue)

C’est alors qu’arrive la réalisatrice, elle fait son spitch et invite les acteurs et artistes à la rejoindre, et là, surprise surprise, Arthur H et Michel Jojo faisaient partie de l’équipe. Ahhh on reconnaît les physionomistes ! Y’avait aussi plein d’autres beau monde, genre des gens dont tu connais la ganache mais pas le nom (trop intéressant).


Tout ça pour dire, ba euh quoi ? La carte UGC c’est cool, être cinéphile (ou aimer aler au cinéma) c’est bien. J’suis vraiment de plus en plus pourrave pour les conclusions. Le film il était comment ? Ba… c’était un film français.

samedi 10 juillet 2010

Actuellement je n »ai le temps de rien, je suis submergée par les évènements et les jours défilent comme des voitures (c’est quelle chanson ça déjà ?). La fin de mon premier semestre (alors que ça fait depuis septembre, ne cherchez pas, je ne comprends pas non plus) arrive à grand pas et bien que j’ai une montagne de taf, je ne sais pas comment l’aborder donc je ne fais pas grand chose (la vie est bien trop compliquée). Enfin si je fais beaucoup de choses mais ce n’est pas pour autant que j’en vois l’avancement, c’est ça qui est très perturbant.

Je laisse ma bloguesque’s life à l’abandon, faut vraiment que je réussisse mon année.

P.S : si vous connaissez (ou êtes) un prof des écoles, faites moi signe, I NEED YOUR HELP ! Thank’s (je dois administrer des questionnaires).

Et pour la photo je vous laisse deviner qui c’est et kiffer à quel point il est immonde

lundi 5 juillet 2010

As-tu déjà emprunté ne serait-ce qu’une fois dans ta vie le métropolitain ?

Pour ma part, c’est une chose que j’effectue à raison de 2 heures par jour 4 fois par semaine dans la plus belle ville de ce bas monde. Le métro, c’est plus qu’un simple moyen de transport pour traverser la ville d’un point A à un point B. Non, c’est vraiment plus que ça.

Le trom, comme disent les d’jeuns, c’est un mélange de couleurs, d’ethnies, de langues, d’odeurs, de classes sociales…

C’est un grand voyage dans le monde des gens en fin de compte.

Je dois être bizarre mais je suis une de ces tarées qui adore prendre le métro, sans doute car, à défaut de parler aux individus, j’aime les observer. Je commence mon observation par les chaussures, en général. J’aime calculer les gens en fonction des godasses qu’ils portent, et croyez moi, c’est fortement révélateur. En moins d’une minute je peux te différencier un beauf d’un mec classe et même parfois déterminer la ganache de la personne qui porte telles ou telles shoes à son pied. Le beauf a des baskets sans marque ou des chaussures usées jusqu’à la moelle ou encore des grosses godillots noires avec des semelles énormes qu’il doit sans doute trouver classes, alors que le mec stylé a des chaussures propres, en général noires ou bien des Converse (même si je commence à en faire une overdose) ou bien des petites baskets coquettes assorties à son jean used.

Je remonte alors pour observer le faciès de la personne, et en général ça ne trompe pas. Idem pour les femmes, qui pour certaines font d’énormes faute de goût qui vaudrait à Paris de perdre son nom de capital de la mode.

Ce que j’aime par-dessus tout dans le métro, et là c’est sans doute mon côté autiste solitaire qui parle, ce sont les couloirs équipés de tapis roulants. Celui qui me permet de me faire le plus plaisir est sans doute celui de Chatelet, qui relie ma ligne 11 à la ligne 4, avec un mec horrible qui joue de la guitare au bout avec un ampli qu’il doit mettre au max, le tout en te regardant fixement, dans le but que tu lui fasses un sourire ou que tu lui offre une pièce que t’as durement gagnée en faisant du babysitting avec une folledingue.

Pourquoi j’aime tant ce tapis roulant ? Parce que chaque matin, en descendant du métro pour changer de ligne, mon ipod à la main, je me mets une musique trop excitante genre le moment dans un film à l’eau de rose ou le mec aperçoit la femme de sa vie mais qu’elle, elle le sait pas encore, un son qui a un bon rythme, par exemple Banquet de Bloc Party (là je m’imagine dans « De Battre Mon Cœur s’est Arrêté » (avec Romain Duris pour les incultes)) ou encore Alloway Grove de Paolo ou encore Dancing Shoes des Artic Monkeys OU ENCORE Match Box des Kooks (j’rallongerai la liste quand j’en aurai testé d’autres ou bien que ça me reviendra à l’esprit), et ma vie prend un sens (ou presque) et je me tape un grand kiff (je sais qu’il m’en faut peu, mais moi je me contente des petits plaisirs simples que la vie m’offre).

Trêve de gogolerie (même si c’est 100% véridique) le métro c’est quand même une grande usine pleine de gens, dont beaucoup sont détestables, stressés, cons, moches et qui puent. Du moins sur les lignes que j’emprunte, qui sont loin d’être les plus fresh up de la capitale.

Le pourcentage de beau gosses dans le métro ne doit pas dépasser les 1 pour 200 et quand il y en a un, en général, le regard que je lui adresse ne m’est pas rendu (quelle tristesse). C’est à se demander s’il n’y a que les gens moches qui utilisent les transports en commun .

Pour ce qui est des plans drague, le métro, tu repasseras. Les gens montant et descendant toutes les deux minutes, tu ne peux en général pas jeter ton dévolu sur quelqu’un ou espérer lui adresser la parole, à la différence du RER qu’empruntent les plus gros daleux de la région parisienne puisqu’en général ce sont des longues distances (j’ai testé pour vous et j’ai un palmarès qui me permettrait de pouvoir me la péter, mais ce n’est pas de RER qu’il s’agit ici).

Ce que je déteste par-dessus tout dans le métro, ce sont les touristes PROVINCIAUX FRANÇAIS (et pardon si vous en faites partie, on a pas tous la chance d’être de l’île de france). Ces chaleureuses personnes veulent sans doute faire croire qu’ils savent se repérer dans le métro. A chaque station, avec leur accent du sud à peine dissimulé, ils ne peuvent s’empêcher de dire à leur bonhomme ou bien leur bonne femme « on arrive dans 3 stations… 2 stations… » puis se lèvent bien avant (sans oublier au préalable de se ramasser à la première secousse non prévisible) en pensant qu’ils n’auront pas le temps de descendre et que le métro se refermera sur eux. Les provinciaux je me demande pourquoi ils viennent à Paris, puisqu’ils détestent les parisiens et qu’ils les dévisagent de la tête au pied avec un regard haineux (jaloux ?). Bref, cherchons pas à comprendre.

Ce que j’aime pas non plus dans le métro, et ce qui me fait regretter d’être grande, c’est quand y’a trop de monde, qu’on est tous debout (même si certains s’efforcent de rester sur leur strapontin alors qu’il n’y a plus 1 cm² de dispo) et qu’un nain à cheveux gras puants pelliculeux vient se foutre sous mon nez. Je crois que c’est le seigneur qui me punit parce que je fais plus mes cours par correspondance.

Enfin, ce que je kiffe à mort sa race dans le trom, c’est quand 2 personnes (alors que Paris est une ville immensément immense) se reconnaissent au milieu du tapis roulant alors qu’ils s’attendaient absolument pas à se rencontrer.

En gros, le métro, c’est mon p’tit plaisir quotidien, et vu ce que je (mon père) débourse par mois pour l’emprunter, je lui rends bien.