samedi 5 juin 2010

I love Paris every moment, every moment of the year. I love Paris, why, oh why do I love Paris ? Because my love is near.

27 nov

me

En sortant un peu de mon trou ce week-end en l’honneur du 1er mai, et en quittant l’Ile de France (chose que je n’avais pas fait depuis août 2005), j’ai pris conscience d’une chose et je peux désormais répondre à la question « pourquoi voues-tu un culte si GRAND à Paris ? ».

Tout d’abord parce que je suis née en région parisienne, à Versailles plus précisément (et ça, ça fait plaisir sur la carte d’identité). J’ai vécu mes trois premières années à Fontenay-Le-Fleury, dans les Yvelines, dans un appartement en HLM (tu le crois ça) en face de la gare et j’peux te dire que c’était un 4* contrairement à ce que c’est devenu maintenant. Ensuite, je me suis un peu éloignée mais toujours dans un rayon raisonnable de Paris, à 75 km environ, dans un petit village de l’Essonne où je possède une maison depuis maintenant 15 ans. Pour des raisons qui ne nous regardent pas, mes parents ont fini par se séparer (comme pratiquement tous les parents aujourd’hui…). J’ai donc suivi ma mère à Morsang Sur Orge, encore dans l’Essonne, mais cette fois-ci à 20 minutes de notre magnifique capitale. J’ai donc à ce moment là commencé à faire des excursions régulières sur Paname et je suis devenue l’une de ses plus grandes fans et admiratrices. Ma mère voulant se rapprocher de son travail, nous habitons désormais dans le 9-3 (pas pour mon plus grand plaisir, mais ça a finit par me convenir), ou la Seine Saint Denis pour les connaisseurs, dans la charmante bourgade de Noisy-Le-Sec, à 15 minutes chrono de la gare St Lazare, en omettant pas auparavant d’avoir passé 6 mois dans un cabanon insalubre dans la ville atroce qu’est Romainville.

Bref, je ne pense pas que l’historique de mes déménagements vous ait totalement passionné, mais le fait est qu’il me sert d’introduction pour la fameuse question de mon amour et ma passion pour Paris. Si j’aime tant cette ville, c’est tout d’abord parce que je m’y sens bien et chez moi.

Ensuite, à Paris, peu importe l’heure, le jour, la saison, si tu t’emmerdes, tu trouveras toujours quelque chose à faire et toujours des gens dans les rues. Si tu as faim à 16h, tu trouveras toujours un resto ouvert, si tu veux aller voir un film, tu n’es pas obligé d’attendre 3 semaines après sa sortie que ton cinéma daigne enfin le passer, car à Paris, dans la même rue, tu as 5 cinéma qui ont 10 salles chacun.

Paris, c’est animé H24, c’est beau, c’est joyeux, c’est passionnant, c’est grand, c’est varié.

A Paris, tu as deux H&M dans la même rue. A Paris tu passes inaperçu quelque soit la tenue que tu portes (et ça par contre, c’est bien dommage) car on est pratiquement toutes et tous sapés pareil.

A Paris y’a plein de monde, c’est pas une ville morte où les gens sont couchés et les lumières éteintes à 22h. A Paris y’a plus de beaux gosses que n’importe où ailleurs, ou du moins j’arrive toujours à me rincer l’œil quand j’en ai envie.

A Paris y’a le métro, le tram, le bus, le RER. Y’a un Starbucks à tous les coins de rue.

A Paris ça pue pas la marée.
A Paris y’a trop de mendiants et de clodos mais ça, c’est la vie. Va dans le 16e, y’en a un à chaque boulangerie.
A Paris y’a la tour Eiffel, y’a Montmartre, y’a les Champs, l’avenue Foch, y’a Montparnasse, y’a la Seine, y’a trop de salles de concert, y’a Chatelet, y’a trop de boutiques fraîches, y’a trop de gens stylés. Y’a le boulevard Bonne Nouvelle, y’a St Michel, St Germain, y’a la Rue de Rennes, y’a Pigalle et il y a surtout RIVOLI. Il y a tous ces parcs immenses tels que les Buttes Chaumont, Montceau, les Tuileries ou encore Montsouris. Y’a trop de boites que je me languis de tester.

Y’a trop de coins où j’ai traîné mais qui n’ont pas de noms et où on est obligés de se sentir bien.

A Paris tu croises des gens connus au hasard de tes promenades. A Paris tu t’fais plaisir même sous la pluie. A Paris t’as des vieux gars qui tentent de te draguer, qui tentent seulement mais qui y arrivent pas forcément.

A Paris il y a tous les appartements de mes rêves, qui appartiennent à des gens beaucoup trop riches que je jalouse au plus haut point.

A Paris il y a ma future vie, mon futur studio (dream dream dream) et sans doute le futur homme de ma vie qui ne le sait pas encore (et moi non plus d’ailleurs). A Paris il y a … moi.

Et j’ai aucune envie d’aller voir ailleurs si j’y suis.

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